Pour ouvrir le débat sur le thème "Fiscalité et démocratie locale, notre engagement pour Nogent.", nous vous proposons tout d'abord de voir pourquoi nous avons choisi de lier fiscalité et démocratie locale.
Pour ceux, et vous étiez très nombreux, qui hier soir ont eu la chance d'écouter le discours des voeux 2008 de Marie-Anne Montchamp, le lien est devenu une évidence :
- à partir d'une situation financière dégradée - de 1995 à 2001 c'était le retard considérable pris en matière d'investissements , et à partir de 2001 des dépenses de fonctionnement exubérantes - très vite la hausse des impôts s'impose. Elle devient - telle la saignée pour les médecins de Molière - le remède miracle pour éviter d'avoir à gérer sérieusement les finances de la ville.
- dès lors, la spirale infernale est enclenchée. Il faut trouver des alibis pour justifier les hausses d'impôts, et la vérité doit à tout prix être dissimulée. C'est ainsi que l'audit Ernst & Young a été tenu secret, le rapport accablant de la Chambre régionale des comptes a été noyé par des actions de communication dispendieuses. Le pouvoir est accaparé, et le fonctionnement démocratique des institutions remis en cause.
- l'épilogue frisse le vaudeville funeste avec des annulations à répétition des budgets communaux.
Sur le thème "fiscalité et démocratie locale", Marie Anne Montchamp a mis sa campagne sous le signe de la rupture :
- une rupture avec le caractère opaque de la gestion municipale actuelle,
- une rupture avec le niveau excessif et non justifié de la fiscalité supporté par les Nogentais.
Notre engagement pour Nogent est de rétablir une fiscalité normale et de réhabiliter la démocratie locale. Notre sentiment est qu'il est impossible de faire l'un sans l'autre. On ne peut pas décemment parler de "démocratie locale" tout en continuant à imposer aux Nogentais une surtaxe par rapport à toutes les communes de même taille. Et réciproquement, on ne peut pas revenir à un niveau de fiscalité raisonnable sans associer tous les Nogentais à la définition des priorités et redonner au conseil municipal les moyens d'assurer sa mission de contrôle démocratique de la gestion municipale.
Nous verrons bientôt le "comment".
Pour le moment, place à vos questions et réactions.
Nous verrons bientôt le "comment".
Pour le moment, place à vos questions et réactions.
3 commentaires:
Comment un rapport d'audit, payé fort cher grace à nos impots, peut-être tenu secret.
De quel droit un Maire peut refuser la communication d'un tel document. Comment faire pour que ce type de comportement devienne interdit.
Quand le maire (et sa première adjointe!) ont-ils su que les finances locales étaient profondément dégradées? Fin Novembre 2004 ou bien trois mois plus tard? Ca change beaucoup de choses!
Qui s'est battu, mois après mois, pour qu'enfin la vérité éclate? Qui s'est vraiment opposé au maire?
C'est ... Estelle Debaecker et son groupe!
Je suppose que vous voulez dire novembre 2003, au moment où le premier rapport Ernst & Young a été remis au Maire
Quant à dire qui s'est vraiment battu pour que la vérité éclate, encore faudrait-il définir ce qu'est la vérité et comment on mesure l'efficacité d'un combat.
S'il s'agit d'entraver le fonctionnement du conseil municipal et de passer son temps en querelles improductives, vous avez totalement raison
En revanche, si l'objectif est de revenir à un fonctionnement démocratique de l'institution et de rétablir la situation financière de la ville, tout est à faire et, si possible, avec méthode et sur la base d'un contrat avec les Nogentais.
Et là, la réponse est sans hésiter Marie Montchamp et son équipe !
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